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 l'homme qui valait trois carnifex

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cyrius malcor
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cyrius malcor


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MessageSujet: l'homme qui valait trois carnifex   l'homme qui valait trois carnifex EmptyVen 17 Mar - 17:21

La taverne était calme, quelques verres cassés dont les débris étaient éparpillés sur le sol, Le patron buvant son tord boyau quotidien, et les hommes du 9e régiment de catachan formant un cercle, au centre duquel se jouait un combat décisif : le capitaine markus affrontait le soldat Pierz au bras de fer. L’ambiance était surchauffée et l’excitation à son paroxysme, jusqu’à ce qu’un homme, vêtu d’un uniforme noir, entra dans la taverne, l’air indigné et furieux. Toisant du regard la bande de militaires, celui-ci s’avança de quelques pas et d’une voix méprisante :
« Je veux parler à l’officier qui commande votre tas de vermines ». Les soldats le regardèrent furieusement, certain faisant déjà craquer leurs doigts, en vue d’une bagarres plus que certaine. C’était un commissaire impérial, on pouvait le remarquer aux galons qu’il arborait avec fierté, son air prétentieux et hautain confirmant les descriptions qu’on entendait si souvent dans les dortoirs.
Un des hommes se leva, et d’un geste sec, il désigna un homme, assit dans un coin de la taverne, se balançant sur sa chaise les pieds sur la table, la faible luminosité lui cachant le visage. D’un pas rapide, le commissaire alla vers l’homme, dévisageant encore l’assemblée.

« Capitaine, je suis… » L’homme avait levé sa main, comme pour lui dire d’arrêter. Enlevant ses pieds de la table, il se leva, regardant calmement son interlocuteur, faisant quelque 2 têtes de plus que lui.
« Colonel… » Murmura l’homme d’une voix calme, presque maternel. « Colonel Johnsen… ».
Le commissaire voulut parler mais Johnsen le coupa aussitôt.
« Je sais qui vous êtes, commissaire Verus, envoyé par le haut commandement, pour établir ordre et discipline dans notre régiment. Vous avez combattu les orks à Armageddon et purifié moult renégats lors d’une hérésie majeure sur la bordure occidentale. Vous êtes surnommé « le charcutier » par le 14e cadien pour votre tendance a exécuté vos propres soldats à tort et à travers. Votre réputation vous précède monsieur… ». Mais ne laissant toujours pas parler le commissaire, Johnsen poursuivit.
« Sachez, que tant que vous serez en vie, ce qui ne devrait pas durer longtemps en voyant l’humeur de mes gars, vous serez sous mes ordres, et toute parole mal placée sera punie. Ensuite – il sortit lentement son pistolet laser et arma le chien calmement – je tiens plus à mes hommes qu’à vous soyez en sûr, donc reparlez leur ainsi et c’est vous qu’on prendra comme appât lors de notre prochaine chasse aux lictors. Me suis-je fais comprendre ? »
Le commissaire fronça fortement les sourcils et sans ajouter un mot, se dirigea vers la sortie du bar rapidement. Johnsen adressa un sourire à ses hommes et se rassit sur sa chaise, caché par l’obscurité.
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cyrius malcor
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MessageSujet: Re: l'homme qui valait trois carnifex   l'homme qui valait trois carnifex EmptyVen 17 Mar - 17:22

« Eyh Billy, c’est vrai ce qu’on dit ? À propos d’hier soir ? »
« mgrblmfhein ? » marmonna le sergent, son interlocuteur le sortant de sa somnolence.
« Comme quoi le colonel aurait remis le nouveau en place à sa manière ? »

Comprenant l’objet de la question Billy esquissa un sourire et reposa sa tête sur le dossier de la chaise.

Deux heures plus tard, la 9e compagnie était alignée dans la cour, en rang plus ou moins disciplinés, quelques murmures persistantes sur la « dérouillée du colonel » brisaient quelques fois le silence, des regards moqueur étaient lancés à l’adresse du commissaire quelques pas devant les soldats, stoïque et impassible ; certains disaient « vexé ».

Le colonel arriva enfin, les quelques chuchotements se dissipèrent aussitôt, les troupes bombèrent leur torse et levèrent la tête comme des parfais petits trouffions. Voyant ce spectacle peu commun, le colonel ne pu s’empêcher un sourire, devinant que ce semblant de discipline était destiné à se moquer du nouvel arrivant.
Il s’avança un peu, marcha devant les rangs puis mit un genou à terre et prit une poignée de terre.

Il la porta au nez et la sentit comme s’il avait tenu une fleur ou un grox burger.
« Vous savez ce que je me suis dit ce matin ? » murmura-t-il à ses hommes.
« Je me suis dit que cette planète était presque parfaite. Le trois quart de ce foutu monde est recouvert d’une jungle plus épaisse que de la graisse de Squigs, elle est peuplée de bestioles plus grosses qu’un Leman russ, et la bouffe du patron local y est d’enfer. »
Il fit une pause pour observer ses hommes puis reprit.

« Mais y a un truc qui me remue les tripes, qui me donne plus envie de gerber qu’une de ces maladies locales… ces tyranides… »

Le sourire qu’affichèrent les soldats lui fit comprendre qu’ils avaient saisi où le colonel voulait en venir.


« Comment peut-on vivre dans un enfer comme ça ? » rétorqua le commissaire Verrus qui avançait avec peine, ralentissant toute la colonne. Personne ne lui répondit et un large sourire s’afficha sur le sourire des catachans. La jungle s’épaississait à mesure que le groupe avançait. Ils étaient quelques dizaines d’hommes, le colonel ouvrant la marche.

« Colonel, qu’est-ce qu’on chasse au fait ? » demanda un sergent derrière. Johnsen s’arrêta net et chuchota à l’oreille de son interlocuteur :
« On ne chasse pas, c’est lui qui nous chasse… ». Une expression d’incompréhension et d’inquiétude à la fois apparut sur visage balafré du sergent. Le colonel se remit à marcher et dit à voix haute : « Tyranicus Chameleo » sans se retourner.

Puis il s’arrêta à nouveau, tourna la tête vers le sergent et d’un sourire :
« où Lictor si vous préferez… »
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cyrius malcor
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MessageSujet: Re: l'homme qui valait trois carnifex   l'homme qui valait trois carnifex EmptyVen 17 Mar - 17:22

Soudain, Johnsen se stoppa puis fit un geste au sergent le suivant. Ce dernier partit en arrière, désigna quelques hommes et avec eux, se rua dans des fougères proches pour s’enfoncer dans l’épaisse jungle. Le colonel s’approcha de ses hommes en reculant, scrutant un point lointain de la forêt.

« Colonel ?... » Demanda un soldat quelques peu apeurés. Son supérieur le fit taire d’un geste rapide. On aurait dit qu’il reniflait l’air, quelque chose approchait et le regard de Johnsen laissait deviner que ce n’était pas qu’un gaunt.

Il leva sa main, et deux doigt en direction des porteurs de lances flammes lourds fit avancer de quelques pas trois hommes équipés de ces imposantes armes. Le jet de flamme partit d’un coup, consumant la végétation sur plusieurs mètres. Au loin, on pu voir un bosquet remuer, quelque chose venait de bouger dans la flore dense de la jungle. Un petit sourire s’afficha sur la face dur du colonel.

« Qu’est-ce qu’on fait ? » demanda un des porteurs de lance flamme. Sans rien dire, L’officier se releva et ordonna à ses hommes de le suivre, il s’enfonça un peu plus dans le sillon tracé par les lances flammes auparavant. Derrière, le commissaire semblait enthousiaste et les hommes commencèrent à le trouver complètement dingue – plus qu’eux en tout cas. Le colonel avançait, plus silencieux que jamais, le regard dur et concentré. Il sortit un appareil radio de sa poche et d’une voix silencieuse :

« Sergent Tekor, la cible est sur votre flanc, préparez la sauce barbac’… »

Ses hommes trouvèrent déplacé l’humour dans un moment si tendu. Cependant, aucune réponse ne vint de la radio. Le colonel s’arrêta net. Plus de réponse. Seulement les parasites.

« Tekor, répond ! »

Les parasites continuèrent et Johnsen fronça fortement les sourcils, puis se retourna vers ses hommes. « Repli, on se retrouve au QG… » « Colonel, vous… ». L’air sérieux et autoritaire de l’officier imposa le silence et les Catachans firent volte-face pour courir en direction du Sud.


Le Colonel Johnsen se dressa sur ses jambes, seul au milieu de la jungle. Il observa un moment le sol puis sortit un poignard et son pistolet laser de leur fourreau. Puis il leva doucement sa tête pour regarder sur sa gauche et d’un murmure dans le vide :

« Allez saloperie, approche maintenant, sois pas timide… »

Sur sa droite, la végétation se mit à remuer fortement, Les buissons s’écartaient, puis entre les feuilles noires d’un buisson apparurent deux yeux malfaisant et froid de couleur jaunâtre…
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Marni
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MessageSujet: Re: l'homme qui valait trois carnifex   l'homme qui valait trois carnifex EmptyVen 17 Mar - 21:01

C'est excellent Respect . Je me suis même retourné voir si rien ne bougeait dans mon dos.
Très bonne accroche, seulement je ne suis pas sur qu'un commissaire se laisse traiter de la sorte, d'autant que d'après Saint TARAN, ils sont aussi mauvais que la peste et le cholera réunis, mais c'est une interpération de l'auteur donc pas de problème; un suspens bien ménagé avec des petits clin d'oeil Wink (Gladiator ) qui donne de la couleur.

Ana veut la suite bounce

Marni
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cyrius malcor
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MessageSujet: Re: l'homme qui valait trois carnifex   l'homme qui valait trois carnifex EmptyVen 17 Mar - 21:30

"Bordel Max arrête de faire les cent pas tu me fatigues!!"

Max ne s'arrêta pas, regardant par la fenêtre de la salle commune du QG en attendant impatiemment l'officier laissé dans la jungle.
les hommes étaient silencieux, presque inquiets; le commissaire était assis à quelques pas en retrait des autres, nettoyait ses galons de la boue provenant de la jungle.

"Bah, c'est pas un simple caméleon qui va venir à bout du colonel" rétorqua le sergent Konwell.

"Après Verdia IV..." poursuivit-il plus doucement.

"Qu'est-ce qui s'est passé sur Verdia IV?"

Tout le monde se retourna et vit que c'était le commissaire qui avait posé la question.

Konwell sourit et répondit:

"Ces saletés de tyranides nous étaient tombés dessus sur Verdia IV alors qu'on étaient en garnison pour prévenir une soi-disante attaque ork. y avait pas d'ork, mais les sales bestioles ne manquaient pas. on a mené un combat de jungle pendant plusieurs mois jusqu'à parvenir à les repousser et les coincer dans un large vallée. Le truc c'est qu'on devait réussir à les retenir dans le canyon jusqu'à ce que la flotte en orbite puisse lancer son artillerie navale..."

"et..." demanda fièvreusement le commissaire.

"à coup de grenades et de lance-flammes qu'on les a repoussés, d'ailleurs on surnomme Max le toast à cause du fait qu'une arme tyranide a percé un réservoir de lance flamme et qu'il a failli griller.."

"Je me suis jeté dans l'etang le plus proche et comble de malchance, un grox sauvage y prenait un bain..." coupa Max en rigolant

"Bref on les a tenu en respect pendant quelques heures, jusqu'à ce que une de ces conneries de carnifex se pointe. Contre ces bulldozer, le lance flamme il sert à rien. Faut des missiles anti-chars, et comme on se ballade pas souvent en jungle avec un lance-missile sur l'épaule..."

"On était bien baisés" dit un trouffion du fond de la salle. s'ensuivit une hilarité génerale.

"Et c'est là que le Colonel s'est pointés, a chopé une charge de démolition et a chargé la bête, qui avait déjà englouti plusieurs des nôtres." Les rires se stoppèrent illico et quelques-un baissèrent les yeux en signe de tristesse.

"Et donc le Colonel a réussi à s'acrocher à la carapace de la bestiole qui continuait à charger droit en écrasant animaux, végetations et Catachans, et, alors que le Carni rugissait..."

"Une haleine de rat crevé qu'il nous a dit le Colonel" coupa un autre soldat.

"a enfilé la charge de démolition dans la gueule du Carnifex puis à sauter du navire. "

"Un steak tartare sur plusieurs dizaines de mètres carrés que ça a donné" cria un sergent près de la porte.


Tout le monde resta silencieux un moment jusqu'à ce qu'un drôle de bruit perturbe ce moment de calme.

"Merde Max, c'est ton Auspex!!"

"On a un gros truc qui s'approche du QG... tout seul, Envrion gros comme un guerrier tyranide."

Tout le monde se rua dehors en chargeant leur fusils laser, le commissaire empoigna son pistolet bolter et suivit les autres.

"ça s'approche, 30 mètres....25 mètres"

Les hommes étaient tendus, les armes épaulées, prêts à ouvrir le feu.

"10 mètres dans la jungle... on devrait le voir..."

Le lictor sortit en bondissant du bosquet et s'affala lourdement sur le sol. Un liquide verdâtre et visqueux sortait d'une plaie béante sur son torax.

L'incompréhension était totale, personne n'osait soupirer de soulagement...

Soudain le bosquet se remit à bouger et on pu voir le Colonel en sortir, se tenant le bras.

Tout les yeux étaient fixés sur lui, les fusils s'abaissèrent et l'officier demanda d'une voix forte:

"Vous auriez pas encore une bière au frais par hasard?"
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cyrius malcor
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MessageSujet: Re: l'homme qui valait trois carnifex   l'homme qui valait trois carnifex EmptyVen 17 Mar - 21:31

Johnsen avala goulument sa mousse puis d'un revers de la main, s'essuya la bouche. Se tournant vers ses hommes abasourdis, il sortit un croc de catachan, qui ne semblait pas être le sien.

"Vous enverrez ça à la veuve de Tekor.... j'ai pas retrouvé les autres..."

Tous baissèrent les yeux tristement sur le coutelas. Le colonel désigna le sergent Konwell et lui fit signe d'approcher, lui donnant son propre couteau.

"Une griffe de cette saloperie m'est resté dans la peau, tu me la retires!" ordonna-t-il, autoritaire.

Puis se retournant vers ses hommes alors que le sergent commençait à entailler la chair.

"Tout les sergents, reformez vos escouades et prenez tout ce qu'il y a à emporter. on quitte le camp..."

"Pourquoi ça Colonel?" demanda Konwell qui continuait à fouiller le bras de son officier comme un boucher, le sang giclait au fur et à mesure que le croc pénetrait dans le membre musclé.

"Les tyranides lancent l'assaut, j'ai aperçu les premiers gaunts et un vol de gargouilles en direction de notre camp. ils seront là cette nuit. Comme on peut pas tenir ici, à découvert, on va se replier sur le complexe fortifié Delta VII à trente kilomètres au sud."

Konwell retira finalement l'arme dont la pointe transperçait un morceau d'os, un bout de la griffe du Lictor. Johnsen se leva d'un bout, reprit son croc et envoya une puissante droite à la figure du Sergent, qui alla valser dans la table la plus proche.

"Ca t'apprendra à charcuter le bras de ton officier" dit le colonel en sortant de la salle commune.


une demi-heures plus tard, tout les hommes étaient dans la cour, deux pelotons en tout. le colonel sortit rapidement de ses appartements et sans dire un main s'engouffra dans les épais feuillages de la jungle, tout de suite suivis de ces soldats.

La nuit tombait et les quatorze kilomètres parcouru en une course frénetique commençaient à se sentir dans les mollets des Catachans.

"Sergent Lahnen, prenez votre escouade et fermez la marche. Konwell tu couvres l'avancée de mes hommes. Max bordel, je sais que t'as une dent contre les Grox sauvages, mais c'est pas une raison pour dégommer tout ceux qu'on croise, tu vas nous faire repérer. Olsen, prends la radio et prévient Delta VII qu'on arrivera dans trois heures quarante."

Le Colonel dictait rapidement ses ordres, d'une voix au bord du chuchotement.

"Monsieur, je sais si vous sentez, mais y a une drôle d'odeur dans l'air"

"C'est bien de le remarquer Larry, mais c'est tout à fait normal, c'est à cause des émanations toxiques qu'elles dégagent."

"Les éman.... qui ça????"

"Les spores mines, si tu regardes bien, tu pourras même voir les bio-acides. c'est les plus mignonnes. donc les enfants vous faites gaffe où vous mettez les pieds."
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cyrius malcor
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MessageSujet: Re: l'homme qui valait trois carnifex   l'homme qui valait trois carnifex EmptyLun 20 Mar - 22:18

Le buisson s’écarta alors que un catachan le traversait péniblement, puis courut sur quelques mètres avant de s’arrêter sur une vieille souche. Il jeta un œil derrière lui pour apercevoir les deux pelotons qui continuaient à avancer rapidement dans les denses feuillages de la jungle.

Le colonel sauta par-dessus un bosquet puis émit un juron en atterrissant dans une mare d’eau verdâtre. Il en sortit d’un bond et s’accroupit un moment pour enlever les quelques sangsues qui s’accrochaient déjà ardemment aux mollets de l’officier. Les hommes continuaient leur course, et il semblait que le commissaire éprouvait moins de peine au milieu de la jungle épaisse à présent. La nuit tombait et Johnsen ordonna de presser le pas, craignant de se retrouver en pleine jungle dans l’obscurité la plus totale. Car même s’il connaissait ce gros morceau de verdure comme sa poche, il savait que même un catachan expérimenté était très vulnérable en pleine nuit.

Les bruits de la jungle étaient aussi calmes que variés. Parfois le rugissement d’un quelconque prédateur au loin faisait sursauter le commissaire, provoquant immédiatement l’hilarité générale chez les catachans. On percevait le piaillement d’oiseaux moqueurs, étrange espèce de cette planète dont le cri ressemblait bizarrement à un ricanement.

Soudain, le colonel se stoppa, s’accroupit et fit signe à ses hommes de s’arrêter. Ceux-ci tendirent l’oreille, espérant trouver la cause de cet arrêt brutal. On entendait au loin comme un petit craquement, qui se fit plus fort à mesure que les minutes passait, cela alla jusqu’à devenir une suite de bruit sourds et brutaux. Quelque chose approchait, quelques choses de grand, et même d’énorme. Tous empoignèrent leur arme, et visèrent dans la même direction, celle d’où s’approchait les sortes de pas.

« Ils sont deux… » Murmura le colonel, provoquant encore plus d’inquiétude chez ces hommes. La tension était à son paroxysme, fusils épaulés et chargés formaient un véritable mur prêt à délivrer son déluge de feu sur ce qui approchait. Les pas se rapprochaient encore, toujours plus bruyants. Mais soudain le colonel se releva et sourit largement, les pas étaient à présent accompagnés d’un grincement métallique…

Les deux sentinelles surgirent de derrière un amoncellement d’arbres abattus et leurs conducteurs sourirent grandement en voyant leurs alliés si tendus. L’un des pilotes sauta agilement de son marcheur et courut vers les hommes à présent soulagés.

« 4e Escadron de sentinelles à vos ordres colonel, on reçu un appel venant de votre radio et on vient vous chercher pour vous escorter à Delta VII. » dit l’homme quelque peu chétif pour un catachan au colonel.

« Bien, ouvrez la marche. » ordonna Johnsen qui se retourna ensuite vers ses hommes
« C’est parti les gars, plus qu’un quart d’heure et ce sera double rations pour tout le monde. »

Enfin, au détour d’un rocher, au milieu d’une gigantesque clairière, se dressait le complexe fortifié. Formé d’un amoncellement de bâtiments militaires, entourés par de grands remparts de plusieurs mètres de haut. La porte d’adamantium s’ouvrit lentement dans un concerto épouvantable de grincements et de frottements. A l’intérieur une allée bordée de deux grands bunkers s’étendait pour parvenir à un grand bâtiment qui arborait fièrement à son sommet, un immense aigle impériale quelque peu rouillé par l’humidité ambiante. Devant la porte du complexe se tenait un vieil homme qui semblait attendre les deux pelotons. Il portait un vieil uniforme sali mais les médailles qui y pendaient rajoutaient une forte touche de prestige, preuve d’une carrière couronnée de succès.

« Colonel Johnsen, cela fait bien longtemps, toujours à tuer le xenos à une main ? » dit d’une voix faible le vieil homme, un sourire accueillant aux lèvres.

« Je ne vous égalerai jamais dans ce domaine, Kirman. » répondit le colonel.

« Allons donc, j’ai beau être votre aînée d’au moins un siècle, je n’ai jamais accompli tant d’exploits. Et je vous rappelle que notre ordre cherche toujours des hommes comme vous. » Reprit l’homme en invitant son interlocuteur à entrer avec lui dans le bâtiment.

« Vous connaissez ma méfiance envers l’inquisition, et même si l’ordo xenos est un ordre prestigieux… » Il regarda un instant le vieil homme puis posa les yeux sur le symbole de l’inquisition qu’il portait fièrement sur le torse.

« Vous préférez parcourir les bois et massacrer les mutants à mains nus. » continua l’inquisiteur, toujours souriant.

Ils continuèrent pendant quelques minutes à marcher dans de larges couloirs avant d’entrer dans une petite pièce où se trouvait un vieux bureau poussiéreux, entouré de deux hommes armés de fusils radiants lasers. Johnsen devina que c’était les gardes du corps de l’inquisiteur Kirman. Celui-ci alla se placer sur un fauteuil derrière le bureau et invita le colonel à s’asseoir sur la chaise qui lui faisait face.

« Monsieur, j’ai de graves nouvelles à vous annoncer. » dit l’officier « les tyranides nous arrivent droit dessus »

L’inquisiteur regarda un moment par la fenêtre de la pièce d’où on pouvait voir la jungle par-dessus les remparts de béton. Il ne souriait plus.

« Combien d’hommes avez-vous ? » demanda-t-il calmement

« Deux pelotons en tout, soit une centaine d’hommes… si les tyranides attaquent en masse, même nos murs ne les retiendront pas. »

« Bien… » Répondit doucement le vieil homme qui baissa les yeux un instant. « Dans deux jours vos effectifs seront décuplés colonel »

« Je vous prie de m’excuser ? » murmura celui-ci d’une voix pleine d’incompréhension

« Je n’ai sous la main qu’une centaine d’hommes de garnison qui pourront vous prêter main forte. Mais dans deux jours, deux barges de transport de l’ordo arriveront, à leur bord, cinq milles troupes de choc, accompagnés par l’équipe d’extermination Liriuanus. »

« Mais les tyranides attaqueront peut-être demain, ou même cette nuit ! » répondit fiévreusement Johnsen.

« Vous pouvez disposer colonel. » rétorqua rapidement l’inquisiteur.

Il sortit du bureau, les yeux pleins de colères et d’inquiétude…
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MessageSujet: Re: l'homme qui valait trois carnifex   l'homme qui valait trois carnifex EmptyLun 20 Mar - 22:19

D’un pas rapide, le colonel monta les escaliers menant aux sommets des remparts. Il observa un moment devant lui la jungle qui s’imposait après quelques centaines de mètres de plaines. Sur la droite de l’officier, impressionnant par sa forme imposante, la porte d’adamantium fermement close donnait une allure encore plus menaçant au fort. Mais ce n’était pas ce qui allait décourager des tyranides, le colonel le savait, tous le savaient. On ne décourage pas un tyranide, on l’abat. Johnsen pivota sur sa gauche et marcha un peu tout en prenant note de la position de chacune des batteries de défenses postées en tourelles sur les bâtiments derrière la muraille. Pourtant même au milieu de tels dispositifs de défenses, Johnsen ne pouvait éprouver de soulagement. Ayant déjà combattu les mangeurs de planètes à maintes reprises, il savait bien que deux pelotons de la garde impériale n’avaient aucune chance, seul, face à ces monstres. Et il ne sentait pas bien lorsque il se battait en dehors d’un terrain forestier.

Alerté par un bruit de pas, le colonel se retourna et aperçu le sergent Konwell qui courait vers lui.

« Alors colonel ? Nouveaux ordres ? Qu’a dit l’inquisiteur ? »

Johnsen tourna à nouveau la tête vers la jungle, et se perdit quelques instants dans des songes profonds. Une longue torpeur s’empara de lui, le plongeant droit dans souvenirs, rêves et autres pensées rassurantes. Il laissa tomber sa tête en arrière et ferma les yeux, comme pour faire réapparaître les souvenirs de temps moins sombres.

« N’as-tu jamais eu envie de vivre calmement, dans un coin de la galaxie calme, avec une femme, une paire de marmots, une grande baraque et un boulot sans danger ? cultiver des légumes dans le potager derrière la maison, construire une cabane dans les arbres pour ton fils alors que ta fille joue à la poupée et sortir le soir avec ta femme pour savourer une douce soirée d’été en tête à tête ? Dis-moi, n’en as-tu jamais rêvé ? »

Konwell resta un instant songeur, étonné d’une telle question, puis répondit d’un ton sûr :

« Non colonel, pour rien au monde j’aurais raté ces vingt ans de services ! »

Johnsen ouvrit les yeux et posa les yeux amicalement sur le sergent puis, avec un grand sourire :

« Moi non plus ! »

Konwell lui renvoya largement ce sourire, retrouvant son officier dans cette réponse toute simple et tellement rassurante.
Ce fût un instant calme et banal, deux hommes observant la jungle étouffante sous un soleil couchant rouge. Deux hommes se saluèrent, laissant place aux premières gardes nocturnes, pour aller dormir les deux yeux ouverts, une invasion xenos troublant leur sommeil.


Le lendemain, Johnsen fut réveillé en sursaut par un soldat du peloton de garnison qui poussa violemment la porte de la chambre de l’officier.

« Colonel, vous devriez venir, bunker treize !!! » sa voix était saccadée, trahissant une forte émotion récente.

L’officier s’habilla et rejoignit rapidement le lieu qu’on lui avait indiqué. A l’intérieur du bunker, dans un coin sombre près de la meurtrière principale se trouvait le cadavre d’un catachan. Johnsen s’en approcha doucement et remarqua avec dégoût une plaie béante sur sa gorge dans laquelle on pouvait voir que la jugulaire tranchée avait laissé échappé un long flot de sang. Son regard était vide, pas de signe de peur ni de crispation.

« Mort avant même de s’apercevoir de quoi que ce soit. On l’a égorgé avec une rapidité foudroyante. » dit avec une voix qui trahissait un dégoût profond le soldat Max.

Johnsen s’accroupit devant le corps et observa de plus près cette plaie béante. Le sang ne coulait plus, signifiant clairement que la mort avait dû se faire il y a plusieurs heures. A l’intérieur de la gorge se trouvaient plusieurs caillots de sang anormalement visible et imposant. Le sang à cet endroit était devenu presque violet. Au milieu des immondices, à l’intérieur du cou mort, se trouvait une étrange protubérance, de forme ovoïde, de couleur verdâtre, et celle-ci palpitait comme un cœur. Immédiatement, le colonel se releva, se jeta presque sur le premier soldat avoisinant et lui arracha des mains son fusil pour viser le cou du cadavre.

L’impact explosa littéralement la tête et jusqu’au épaules du corps. Tous les catachans étaient répugnés, et stupéfait de l’étrange comportement de leur officier.

« Un futur nid…. Max prévient tout le monde ! »

Aussitôt max se jeta sur l’interphone accroché au mur et :

« À tout le monde, alerte générale, on a des genestealers dans le complexe ! »
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carlito
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carlito


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MessageSujet: Re: l'homme qui valait trois carnifex   l'homme qui valait trois carnifex EmptyMar 21 Mar - 21:30

Le fond est très bien, une trame bien ficelée et une histoire attrayante.

Le problème, c'est la forme: ta ponctuation est décousue quand elle n'est pas absente, et il y a beaucoup de fautes d'orthographe ou d'accord, et quelques fautes de syntaxe.Il faut y prêter plus d'attention, relis toi bien!!

carlito
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cyrius malcor
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MessageSujet: Re: l'homme qui valait trois carnifex   l'homme qui valait trois carnifex EmptyMar 6 Juin - 17:05

« Horse, tu prends ton escouade et tu vas me placer un périmètre de sécurité autour du complexe, je veux pas un seul mètre carrés sans pièges. »

Le colonel lança son ordre rapidement en continuant sa course dans l’allée principale du QG puis regarda devant soi pour apercevoir plus loin l’inquisiteur Kirman, une once d’inquiétude dans les yeux.

« Monsieur, vous ne pouvez pas rester ici, barricadez vous dans la cellule fortifiée et n’en sortez pas ! » ordonna autoritairement Johnsen.

Le vieil homme jeta un regard plein d’incompréhension à l’officier. Il n’eut pas le temps de répondre que Johnsen reprit d’une voix haletante.

« Des genestealers ont infiltrés le complexe, ils ont un alpha avec eux. »

Sans répondre quoi que ce soit, Kirman se retourna et partit dans le couloir le plus proche d’un pas rapide, suivit de près par ses deux gardes du corps. Le colonel le suivit des yeux un moment puis se retourna vers Max derrière lui.

« Je veux deux fois plus de tours de gardes, vous mettez toutes les armes lourdes disponibles sur les murs et vous barricadez l’entrée dès que les piégeurs ont terminé. »

Max fit volte-face et courut vers la porte d’entrée du bâtiment. Il allait sortir lorsque le colonel ajouta un dernier ordre :

« Max… trouve moi un auspex ! »


Un long grincement métallique résonna lorsque la porte des souterrains s’ouvrit. Johnsen entra prudemment dans le large couloir menant à des escaliers, ceux-ci descendant vers les égouts de la base. Il commence à descendre les marches une à une, lentement, tout en fixant l’auspex qu’il tenait dans sa main gauche. Aucun son, aucun pointillé sur l’appareil ne signalait d’autres présence que celui du colonel et de deux catachans le suivant. Ils arrivèrent finalement au bas des escaliers pour se retrouver les pieds dans une eau puante verdâtre, au début d’un très long tunnel sombre et étroit de forme ronde. L’obscurité rendait l’avancée pénible et les deux catachans allumèrent chacun une lampe torche. Les deux rayons lumineux percèrent les ténèbres et indiquèrent que le conduit tournait à droite. Ils marchèrent ainsi plusieurs dizaines de minutes, passant de couloir en couloir, avançant prudemment dans ces interminables égouts.

« Vous croyez vraiment qu’ils sont dans le coin colonel ? » questionna un des deux hommes.

« Ces saletés adorent les coins sombres… » Répondit doucement Johnsen qui continuait de fixer son auspex.

« Pourquoi ça ? » demanda l’autre soldat.

« Parce que nous on aime pas les coins sombres. » répondit simplement l’officier en esquissant un sourire. Les deux catachans se regardèrent et sourirent à leur tour puis se remirent à marcher.

« Te voilà ma puce… » Murmura d’une voix presque inaudible Johnsen. Son auspex brillait à présent d’un nouveau pointillé, rouge contrairement à ceux vert représentant les gardes. Le point circulait rapidement sur le petit écran. Les deux soldats jetèrent un œil par-dessus l’épaule du colonel accroupis pour observer eux aussi l’appareil. Leur estomac ne fit un saut périlleux lorsque six autres points rouges apparurent pour rejoindre l’autre.

Johnsen sortit pris calmement le fusil laser en bandoulière dans son dos et se remit à marcher en tenant toujours plus fermement l’auspex. Un bruit se fit entendre, comme des gouttes d’eau tombant sur le sol. Ils arrivaient vers un intersection où le chemin se séparait en deux couloirs, l’un continuait tout droit, l’autre bifurquait à droite. Le colonel se jeta dans ce dernier et épaula son arme immédiatement suivi des deux hommes. Tous étaient sur le qui-vive, armes chargées, pointant leur arme contre le bout du nouveau conduit. Sur l’auspex, les points rouges étaient très proches, trop au goût des deux soldats. Les points avançaient à présent calmement sur l’appareil, se rapprochant de plus en plus de leurs homologues verts.

Dans le couloir on percevait à présent des bruits de pas se suivant rapidement. Les points rouges s’immobilisèrent. Le colonel s’immobilisa et visa le bout du couloir en lâchant l’auspex. Celui-ci tomba dans l’eau et cela le bruit d’eau remuée qui s’ensuivit provoqua un sifflement étrange dans le couloir. Les deux catachans imitèrent leur officier et se préparèrent à tirer. Plusieurs autres sifflements se firent entendre.

« brzzz… colonel…krrrr »

Les silhouettes qui étaient apparues au loin disparurent à nouveau dans l'ombre en un éclair lorsque la radio émit le son de la voix du sergent Konwell parfois couverte par des parasites. Le colonel empoigna d’un geste brusque la radio, le visage déformé par la colère.

« Colonel, les tyranides attaquent !!! » hurla Konwell dans la radio.
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cyrius malcor
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MessageSujet: Re: l'homme qui valait trois carnifex   l'homme qui valait trois carnifex EmptyMar 6 Juin - 17:05

Les arbres remuaient de plus en plus. Plus loin, de gigantesques nuages noirs se détachaient des cieux rougeâtres pour foncer à une vitesse inquiétante sur le complexe. Konwell mena les deux pelotons sur les remparts. On chargea les armes, on les épaula, et on attendit la vague de mort d’un pied ferme.

Le silence retomba soudain sur la jungle. Rien. Konwell regarda un peu plus attentivement la lisière de la forêt. L’obscurité régnait en maître dans celle-ci, pourtant il aperçut quelques ombres furtives. Il attrapa une paire de jumelles proches et sentit un frisson remonter son échine en remarquant distinctement ces milliers de gaunts, immobiles.

Ils ne bougeaient pas, regardaient les catachans attentivement. Aucune lueur malveillante, aucune haine, aucune peur, rien ne se lisait dans leurs petits yeux jaunâtre. Si froids, si impassibles que cela rajoutait une touche d’horreur à la peur qu’ils inspiraient. Répugné, Konwell jeta ses jumelles et visa la horde immobile.

« Ordure » murmura-t-il haineusement avant de presser la gâchette de son fusil radiant laser.

Ce fût l’ouverture. Le faisceau frappa de plein fouet le premier gaunt et les autres foncèrent silencieusement sur le complexe dans un brouhaha de chitines s’entrechoquant. Les catachans reprirent la mesure lorsque les armes lourdes enchaînèrent avec brio un magnifique concerto de feu et de lumières. Les sons forts des bolters lourds dont les balles creusaient des sillons sanglant dans la horde accompagnaient les détonations irrégulières des fusils laser.


Remontant les marches quatre par quatre, Johnsen arriva enfin devant la porte des souterrains. Il se jeta à l’intérieur du QG, puis reprit le couloir qui mena à la sortie du bâtiment. Il allait atteindre celle-ci lorsque qu’il ressentit une douleur terrible à l’intérieur de son crâne. Un tapement sourd semblait lui exploser toujours plus la tête. Pourtant, entre ses bruits réguliers, il entendit soudain une voix. Elle ne venait pas du couloir, ni de dehors, mais de sa tête.

« Aide… cellule fortifiée… Alpha… difficulté… »

Les douleurs disparurent soudain et Johnsen se retourna vers les deux hommes qui le suivaient.

« L’inquisiteur est attaqué !!! »

Ils foncèrent dans l’allée à leur droite et tournèrent sur la gauche. Cachant leurs surprises devant la porte blindée défoncée qui gisait là, ils coururent à l’intérieur de la pièce. Ils se stoppèrent net en voyant la scène troublante qui s’y tramait. L’inquisiteur tenait tête à deux genestealers, un autre xenos mort à ses pieds, alors que l’Alpha et trois de ses congénères dévoraient les deux gardes du corps de Kirman. Sans attendre, le colonel se jeta sur les agresseurs du vieil homme. Il attrapa la tête d’un et d’un geste sec l’énuqua. Les tirs combinés des deux autres catachans tuèrent le deuxième tyranides dans un sifflement aigu d’agonie. Kirman et Johnsen se regardèrent l’espace d’une fraction de seconde et se retournèrent vers les derniers xenos.

L’alpha lâcha sa proie et observa un moment les deux hommes, immédiatement imité par ses congénères. Ses bras puissants se levèrent lentement alors qu’il se remettait à siffler haineusement. Il se jeta sur l’inquisiteur mais fut devancé par Johnsen qui s’interposa.

Celui-ci dégaina sa griffe de diable et l’enfonça d’un geste précis et rapide dans le torse musclé de l’agresseur. L’alpha s’immobilisa un moment et laissa échapper un filet de sang verdâtre de sa bouche béante. Puis il planta une longue griffe ondulée dans le dos de son adversaire.

Johnsen ne pu s’empêcher d’hurler de douleur tant la griffe s’était plantée profondément. Le genestealers le serrait à présent contre lui dans une terrible étreinte et le colonel sentit que sa colonne vertébrale ne tiendrait pas longtemps…

Derrière lui, Kirman montrait ses prouesses au combat en combattant avec frénésie deux nouveaux genestealers. Il en abattit un d’un revers élégant de son épée énergétique, décapitant le xenos. Il esquiva l’assaut du deuxième en ramenant son glaive devant lui, et plusieurs passes d’armes entre l’arme étincelante et les griffes noirs du tyranides s’ensuivirent avant qu’un tir efficace de pistolet laser à bout pourtant ne vienne à bout de la créature. Tournant les yeux vers le dernier genestealers, il ne pu qu’assister impuissant au massacre des deux catachans qui furent chacun éventrés froidement par les pinces acérées de l’alien.

Dans un dernier élan, Johnsen envoya une puissante droite dans les côtes de son adversaire et parvint à se détacher de l’étreinte. Sans attendre, il enfonça haineusement son fusil laser dans la gueule de l’Alpha. Il l’observa un instant ses yeux toujours sans expression puis appuya une dizaine de fois sur la gâchette.

La carcasse du xenos s’écroula dans un fracas d’os et de chitines. Sa tête explosée de l’intérieure laissait échapper des longs filets de liquides noirs salissants le sol…
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cyrius malcor
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MessageSujet: Re: l'homme qui valait trois carnifex   l'homme qui valait trois carnifex EmptyMar 6 Juin - 17:06

Konwell ne les comptait plus à présent. Son index commençait à rougir tant sa pression sur la gâchette était forte. Un nouveau gaunt s’écroula en pleine course sous un tir précis en pleine tête. Ils arrivaient maintenant au pied de la muraille et commençaient à grimper frénétiquement en plantant leurs pattes griffues dans le plasbéton. Tout en rechargeant son arme d’une main, il lança avec mépris une grenade sur la horde grouillante. L’explosion balaya une parcelle de mur mais garda un effet dérisoire. Les nuées successives de tyranides couvraient littéralement toute la plaine, les premières vagues étaient écrabouillées par les suivantes et les carcasses xenos s’amoncelaient sans freiner cet élan bestial.

Ayant enfin installé son nouveau chargeur, Konwell jeta un coup d’œil par-dessus le parapet et fut frappé d’angoisse en voyant le premier termagaunt à quelques mètres de lui. Ce dernier lui bondit au visage mais le catachan fut plus rapide et abattit froidement l’extraterrestre d’un tir en pleine tête. Dégainant son croc de Catachan, Il éventra un nouvel assaillant tout en assommant d’un coup de coude, le vorace qui mordait frénétiquement sa hanche. Les tyranides prenaient enfin pied sur les remparts et les défenseurs n’allaient pas tarder à être submergé.

« Repli !!! ». La masse de griffes enfonçait de plus en plus les lignes impériales qui ressemblaient à une maigre digue tentant désespérément de stopper les flots noirs. Konwell descendit les marches des remparts quatre par quatre suivit des quelques catachans qui avaient pu se détacher de la vague assaillante. Passant à coté de la porte, les gardes virent qu’elle commençait à céder ; deux carnifex tentaient avec acharnement de la défoncer. Des dizaines de boulons commencèrent à sauter, et le métal s’ondulait de manière inquiétante aux endroits ou les xenos avaient frappés. Konwell savait que face à de tels monstres, même l’adamantium ne tenait pas. Ils s’engagèrent dans l’allée principale et coururent en direction du QG. Il était temps car presque une moitié de la porte s’écroula et déjà une dizaine de gaunts s’y engagèrent en sifflant. Deux sentinelles s’interposèrent et leur lance-flammes lourd balaya la première vague dans un déluge de feu. Mais les xenos étaient si nombreux que les flammes n’empêchèrent pas ceux-ci de grimper sur les marcheurs impériaux, dévorant par la suite leurs pilotes piégés.

Les catachans assistèrent à la scène depuis les fenêtres du bâtiment principal où ils s’étaient déjà posté, tirant désespérément sur la horde grouillante, les tirs se perdant inefficacement. Johnsen était arrivé auprès de ses hommes, accompagné par le vieil inquisiteur. Celui-ci commença à recommander leurs âmes à l’empereur mais le colonel n’en avait cure et épaula immédiatement pour tirer avec fureur sur les xenos. Ils approchaient à présent du bâtiment à pleine allure et les tirs de laser leur faisaient autant d’effet qu’un coup de poing sur un leman russ.

« On ne se repliera pas indéfiniment colonel. » informa Max tout en changeant de chargeur. Mais Johnsen ne l’écoutait même plus. Sa colère le rendait sourd et chacun de ses tirs le rendait plus furieux par leur inefficacité. Il rengaina rapidement et redescendit les marches du bâtiment pour aller se poster devant les portes d’entrées. Les créatures xenos s’entassaient contre la porte, tentant avec frénésie de la défoncer. Les gaunts s’écrasaient entre eux pour être les premiers à arriver au contact et les deux volets de fer le ressentirent en s’écroulant finalement. Johnsen n’en pouvait plus, ces créatures détruisaient sa planète, tuait ses hommes et maintenant ils allaient le dévorer. Dégainant pour ce qui lui semblait la dernière fois son couteau de combat, il chargea la masse. Il n’hurla pas son dévouement à l’empereur mais son désir de vengeance. Il transperça le crâne du premier extraterrestre et tua le deuxième d’un tir à bout portant. Une griffe d’hormagaunt vient se planter dans la jambe mais celui-ci fut rapidement abattu par le fusil laser du colonel. Derrière la mêlée, Kirman menaient les deniers catachans dans une charge désespérée.

La douleur envahissait chaque parcelle de son corps et il commençait à voir trouble. Johnsen n’en pouvait plus. Un nouvel hormagaunt lui lacéra un bras et quelques voraces s’obstinait à lui dévorer la jambe. La tête lui tournait et il sentait la vie l’abandonner. Les dernières choses qu’il aperçut avant le noir fut des dizaines de silhouettes en armures rouges descendre du ciel sur les tyranides…


« Colonel ? Colonel ?? Réveillez-vous bon dieu ! » dit le sergent Konwell d’une voix presque paternelle. Johnsen semblait enfin émerger. Couché sur un lit dans l’infirmerie, il ouvrit les yeux aux monde une nouvelle fois pour discerner à ses cotés Konwell, max et l’inquisiteur Kirman. Tous souriaient, heureux de voir l’officier à nouveau en forme.

« Bordel, qu’est-ce qu’il s’est passé ? » demanda Johnsen en se frottant la tête.

« On a eu le droit à l’arrivée imprévu des Red Wolves, un chapitre de l’adeptus astartes. Ils sont intervenu rapidement et ont repoussé les tyranides. La campagne a continué et la flotte ruche est à présent purgée. » Répondit avec fierté l’inquisiteur

« Vous dormez depuis plusieurs semaines. On pensait que le venin tyranides allait vous tuer mais on vous sous-estimait. » Continua Konwell

« On a même une très bonne nouvelle en plus de tout ça ! » acheva Max

« Laquelle ? »

« Le commissaire y est resté. » affirma Konwell avec un sourire qui voulait tout dire.




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MessageSujet: Re: l'homme qui valait trois carnifex   l'homme qui valait trois carnifex EmptyDim 11 Juin - 16:24

Une bonne histoire, prenante, moi j'aime Very Happy .

ps: si tu en as écrit d'autres, on est preneur.
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carlito
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MessageSujet: Re: l'homme qui valait trois carnifex   l'homme qui valait trois carnifex EmptyMer 21 Juin - 16:23

La suite est bonne dans la forme, les fautes sont beaucoup moins nombreuses, ya du progrès partout, bravo donc, j'attends ta suite (et promis je vais finir les miennes!)

Sinon, un seul point: la garde Impériale n'envoie pas trois hommes seuls pour contrer une invasion genestealer, mais une escouade au minimum, (selon la taille du culte) soit dix hommes environ. Après c'est toi qui vois!

carlito
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MessageSujet: Re: l'homme qui valait trois carnifex   l'homme qui valait trois carnifex EmptyMar 15 Aoû - 3:20

Ah ben dit, j'avais pas pris le temps de finir de lire et ben je ne dirait qu'une chose clap clap Respect . Si si c'est mérité.
Bon rythme, bonne intrigue. Même si c'est vrai, le happy end de la fin fait très américain; mais ça veut aussi dire qu'il y aura une suite.

Marni, Dan Abnett n'a qu'à bien se tenir.
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